Face aux constats d’une campagne électorale éloignée des débats de fond et des préoccupations des Français, Poliverse propose des éclairages sur le fonctionnement et le déroulement de la présidentielle. L’objectif est d’informer les citoyens et d’inviter à recentrer la campagne sur les débats de fond.
L’abstention est souvent montrée du doigt comme symptôme du désintéret des citoyens pour la politique. Mais qu’en est-il vraiment? Pierre Bréchon analyse l’évolution récente de ce phénomène et en explique les origines.
Bien qu’ils votent peu et soient politiquement divisés, les jeunes font l’objet de propositions de la part de tous les candidats. Tom Chevalier revient sur le comportement électoral des jeunes ainsi que sur la place de la jeunesse dans cette campagne.
Si la gauche semble très mal en point, pendant cette campagne, la droite, qui semble, pourtant avoir le vent en poupe, est engagée dans une guerre interne, qui diminue ses chances de succès. Emilien Houard-Vial revient sur les raisons de cette mauvaise conjoncture, alors que la situation est plutôt favorable à la droite.
Les crises et, notamment, les crises internationales favorisent l’émergence d’un “ralliement sous les drapeaux”, une union sacrée de l’électorat derrière le chef de l’executif. Particulièrement important dans le contexte de la pandémie et la guerre en Ukraine, Tristan Guerra explique ce concept, l’illustre avec des exemples historiques et tire des conclusions pour la campagne présidentielle en cours.
L’économie est un souvent le principal enjeu déterminant le résultat d’une élection. Alexandra Jabbour explique que le lien entre économie et vote n’a rien d’automatique. Les perceptions peuvent être biaisées et l’information imparfaite.
Les candidats à la présidentielle, en France, ont besoin de 500 parrainages. De quoi s’agit-il, comment les obtient-on ? Qui peut parrainer et qui le fait effectivement ? Est-ce que le système défavorise certains candidats aux dépens d’autres ? Voilà quelques questions auxquelles Raul Magni-Berton et Corentin Poyet répondent dans ce billet.
L’engagement pro-européen d’Emmanuel Macron était l’un des marqueurs de sa campagne de 2017. Sa présidence a-t-elle donné un nouveau souffle au projet européen ? Pas sûr du tout, selon Christophe Bouillaud.
Elu sur l’idée du „en même temps“, Emmanuel Macron promettait de combiner des réformes libérales à des politiques plus interventionnistes. Christophe Bouillaud, s’appuyant sur deux ouvrages universitaires récents, dresse un bilan des politiques économiques et sociales du quinquennat précédent.
Les termes de “gauche” et “droite” restent très utilisés même si leur définition n’est pas stabilisée. Pierre Bréchon Bruno Cautrès et Gilles Ivaldi reviennent sur la façon dont ils sont mobilisés et sur les valeurs auxquels ils sont associés par les Français.
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